Une SOPARFI, société de participation financière, peut être montée sous la forme d’une SA, société anonyme, ou d’une SARL, société à responsabilités limités. Il ne s’agit donc pas d’une structure particulière. Comme activité, elle se concentre principalement sur la détention des participations financières au sein d’une autre société et sur la gestion de celles-ci. Comme c’est le cas pour la création de toute autre entreprise luxembourgeoise, la constitution d’une SOPARFI se fait aussi avec l’intervention d’un notaire. Ainsi, plusieurs formalités se rapportant aux procédures de création doit être réalisées. Pour commencer, il vous faudra choisir l’objet social de votre entreprise. Procédez ensuite au choix de la forme juridique qui convient le mieux aux objectifs et aux activités de cette dernière. Sachez tout de même que le Luxembourg ne relève pas d’une juridiction offshore. Il représente un pays membre de l’Union Européenne et de la Zone Euro. En choisissant de monter une SOPARFI donc, les procédures que vous engagez ne correspondent pas à la mise en place d’une société offshore. Il s’agit plutôt de la création d’un holding.
Les avantages de la création d’une SOPARFI
Le Luxembourg offre aux créateurs d’entreprise des avantages considérables. En effet, de nombreux dirigeants d’entreprises et investisseurs français choisissent de plus en plus chaque année de monter des sociétés de participations financières. En effet, ce type de structure vous offre la possibilité d’assurer le développement de votre entreprise au niveau international et européen. Il s’agit d’un moteur de croissance permettant à un holding luxembourgeois de profiter des avantages de Conventions de non double imposition. En plus d’exercer une activité de holding, une SOPARFI peut aussi exercer des activités se rapportant principalement à la gestion de ses participations. Elle relève du régime de la directive européenne Mère-filiale. Si la maison mère est une entreprise de capitaux résidente au Luxembourg en possession d’une participation de 10 % au moins dans le capital de la filiale, les dividendes reçues par une société de capitaux résidente ou non-résidente profitent d’une exonération.